Expériences :
On a utilisé premièrement un seau avec une anse.
Cette première expérience a pour but de produire un mouvement de sens vertical dans l‘eau, en effet et ainsi la déformation du fond marin qui a lieu à cause du séisme et produit des vagues; en effet, comme nous l’avons constaté auparavant, ce même séisme crée des vagues intenses en profondeur au large.
Toutefois, malgré ces vagues produites, on ne peut pas percevoir ce qu’est réellement un tsunami c’est pourquoi on procède à une seconde manipulation.
Au lieu de représenter la déformation du fond marin, on a maintenant souhaité représenter un choc, un impact avec le fond marin grâce à une bouteille. Cependant, comme on peut le voir sur la vidéo, on a bien une série de vagues mais elles ne représentent pas le tsunami qui vient sur les côtes.
Il est alors apparu que les deux premières manipulations ne permettaient pas de représenter clairement un tsunami car elles avaient lieu en pleine mer et ne correspondaient qu’à des vagues. Alors, on a rajouté des blocs de béton afin de représenter une pente à l’approche des côtes. En effet, le phénomène du tsunami correspond à la série de vagues au niveau de la côte et qui peut progresser sur les terres.
Les constatations sont les suivantes:
Le choc généré par la bouteille engendre toujours une série de vagues mais grâce à la présence d’une côte, les vagues sont plus hautes que précédemment et se heurtent à plusieurs reprises face à la paroi.
Dès lors, cette manipulation, bien qu’imparfaite, permet de se rapprocher du phénomène du tsunami et on pourrait imaginer si la paroi était moins élevée que l’eau s’en irait sur les côtes. Lors de ces trois manipulations, le matériel était constitué d’un aquarium d’environ 105 L avec de l’eau colorée par un sirop de grenadine, d’une bouteille, d’un seau ainsi que de blocs de béton.
A l'issue de ce TPE, nous avons pu observer différentes manières de calcul de hauteur ou de vitesse des vagues d'un tsunami en plus des techniques de modélisation qui nécessitent toutefois une avancée scientifique.
C'est pourquoi, il est apparu intéressant de présenter par nous-même à l'aide de notre professeur, une tentative de modélisation du tsunami du 26 décembre 2004 le long des côtes de l'Asie du Sud-Est.
Ainsi, le matériel était composé d'une cuve à onde, une "maquette" des côtes de l'Océan Indien au niveau de l'Asie du Sud-Est ainsi que d'une pissette afin de schématiser l'épicentre du séisme qui a frappé Banda Aceh en Indonésie et ainsi de pouvoir modéliser les vagues.
On constate alors une certaine diffraction sur les côtes comme au sud de l’Inde ou au Sri-Lanka ,où l’on a effectué un passage plus précis vers la fin de la vidéo, ou dans les détroits en plus d’une réflexion.
En effet, on observe que lorsque les ondes percutent les côtes de ces pays, elles sont diffractées et on a un phénomène d’amplification notamment lorsqu’elles s’engouffrent dans des passages étroits; de plus, on a un effet de convergence auprès des côtes. Ainsi, cela permet d’expliquer pourquoi certains pays ont été beaucoup plus fortement touchés mais également la façon dont les vagues ont atteint les côtes Est-Africaines.